LES JOURS SE SUIVENT ET SE RESSEMBLENT

Hier, mardi 3 mai 2016, nous avons assisté à l’élection sans surprise du nouveau maire et de ses 7 adjoints (les mêmes plus M. DE BLEECKER).

Un grand moment de stupéfaction quand nous avons entendu dans le discours du maire, l’ancien maire Jack PROUST comparé à Michel CREPEAU pour La Rochelle et Jean JAURES pour la France (et non Léon Blum comme cité dans la presse).

Des éclats de rire ont jailli dans l’assemblée, ce qui l’a obligé à répéter sa citation.

A travers ce discours, il a une nouvelle fois fait l’éloge de M. VATRE. Curieuse façon d’agir, que d’encenser quelqu’un qui a été condamné par 3 fois (Tribunal Correctionnel, Cour d’Appel et Cour de Cassation) pour prise illégale d’intérêt du fait d’avoir participé à l’élaboration et au vote du PLU intégrant un nouveau zonage valorisant sa propriété.

Il a repris dans sa déclaration tout ce qui avait été fait sous VATRE et qu’il s’engage à poursuivre, faisant du centre de Puilboreau un ensemble disparate d’habitations (maisons traditionnelle avec ses toitures en tuiles, cubes multicolores sans toit, un étage, 2 étages…), à l’opposé de ce que nous voyons dans les communes environnantes.

Il va bien sûr poursuivre la construction prévue Cour de Touraine qui n’a rien à voir avec ce qui avait été présenté en avant-projet aux riverains (vous avez dit démocratie participative ?) et qui coûtera près de 200 000 € aux contribuables, principalement de Puilboreau.

Il a dû faire de la pensée de Gilbert CESBRON sa devise : « Les villages deviennent des villes quand les maisons sont plus hautes que les arbres ».

Le dernier point du conseil municipal appelait les élus à se prononcer sur les indemnités de fonction. En séance, le nouveau maire découvre que l’indemnité versée aux conseillers délégués (ils étaient 7 avant, 5 maintenant) est passée de 170 € mensuel à 225 €.

Maurice GALERNEAU a posé la question : « Pourquoi cette augmentation ? » Il attend toujours la réponse.

Enfin, comme il sera vice-président de la CDA, il aura donc, à ce titre, une seconde indemnité. Le tout atteindra la somme de 3 300 € brut par mois (plus sa retraite). Maurice GALERNEAU lui a demandé s’il était disposé à renoncer à son indemnité de maire, à l’exemple de ce que font certains élus. Sa réponse a été catégorique : non.

Et pourtant, ils nous disent qu’il faut limiter les subventions aux associations, réduire les primes des employés municipaux,…

Faites ce que je dis, ne faites pas …….

Des membres de l’association